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Vincent Chadier : un quinquadultescent[1]


D’un enthousiasme communicatif, d’une voix chaleureuse, il vous raconte un parcours balisé par le sens des responsabilités et de l’intérêt général.


D’une grande écoute, empathique par nature, il se passionne pour les causes humanitaires et sociales.


Une scolarité sans histoire marquée par la prise de responsabilités au sein des conseils de classe et d’établissements en tant que délégué des élèves.


Vincent a su développer une forme d’intelligence interpersonnelle bien au-dessus de la moyenne : le savoir-écouter, savoir-réunir et même le savoir-emmener sont bien présents chez lui.


Une maturité précoce bien au-delà du stade post-adolescent rebelle start-upeur.


D’où le qualificatif de “quinquadultescent".


Une orientation vers les services de la cause commune en tant que pompier volontaire, et bientôt des responsabilités, trésorier puis président de l’amicale des sapeurs-pompiers de Saint-Cyr/Saint-Didier.


Tourné vers les autres, sans pour autant en chercher leur reconnaissance, le sens du soin à autrui se confirme : il apprend le métier d’infirmier à l’IFSI de Lyon puis il s’oriente vers du soin technique où les responsabilités s’élèvent encore, puisque rapidement IADE aux HCL (secteur des urgences à l’hôpital Édouard Herriot, ainsi qu’à l’hôpital de la Croix-Rousse). La spécialité IADE appelle à la réalisation de soins techniques et mais fait appel aussi à une grande empathie.


La pesanteur de la hiérarchie hospitalière (déjà à cette époque-là…) et cette proximité avec les patients font qu’il décide d’être son propre patron en tant qu’infirmier libéral. Un essai de courte durée.


Empathie poussée à l’extrême : Il vit la détresse de ses patients, en fin de vie ou dans un isolement insolent en forte densité urbaine puis décide d’en sortir, hanté par le rêve d’une femme accompagnée dans sa fin de vie venant lui parler depuis l’au-delà.


Retour en milieu hospitalier : de merveilleuses années sur le plan technique et aussi humain au contact de confrères chirurgiens reconnus (S.LUSTIG en Orthopédie à la Croix-Rousse) ou encore en service de cardiologie interventionnelle, mais avec le poids d’une hiérarchie très administrative et le sentiment d’être usé et utilisé.


Une interrogation cohérente à la cinquantaine s’approchant.


Après avoir donné à l’intérêt général et à la hiérarchie, après avoir donné à ses congénères tout ce qu’il pouvait de lui-même, il va continuer certes mais y ajoutant sa patte et son savoir-faire unique, et reconquérir sa liberté trop souvent négociée et conditionnelle.

Une envie irrépressible d’apprendre autre chose que le soin, un désir de liberté et de créativité... ll nous fait part de la prise de conscience d’un changement de comportement dans ses relations professionnelles, ne supportant plus les revendications de certains collègues, la pression de (la) l’(non-)organisation du service hospitalier public manquant d’agilité.


Ainsi apparait un besoin de s’extraire de ce système après 28 années, guidé par le souci de l’intérêt général et l’envie de répondre aux besoins de tous.


Il ose quitter le paternalisme hospitalier, et se met en disponibilité puis s’engage sur ses deniers personnels dans une formation PGM à l’EM-Lyon (Programme Général de Management). Une concertation à tête reposée avec la famille lui donne au préalable l’assentiment nécessaire.


Comment gagner sa vie pendant ce temps de formation et de gestation de projets personnels ? Des remplacements en structure libérale lui donnent cette possibilité, rencontrant sans le savoir quelques soignantrepreneurs dont Henri Cuche [2].


L’aventure entrepreneuriale le tente encore et toujours animé de cet intérêt général qui lui tient tant à cœur…


L’EM-Lyon renforce encore ses motivations. Grande chance qu’ont les habitants de la région Auvergne-Rhône-Alpe, de pouvoir avoir accès à cette école, renommée aujourd’hui dans le monde entier (rankings PGE, ExecMBA), focalisée sur la mise en œuvre de l’innovation « disruptive[3].


Promenez-vous dans les bâtiments et prenez contact avec le mobilier design made in « incubateur EM-Lyon » : vous comprendrez !


Il y trouve une bienveillance et des relations fortes comme l’on ne pourrait y penser. Il y trouve aussi une entraide insoupçonnée (je confirme) et s’engage sur des projets entrepreneuriaux, après écoute patiente du terrain (action de Marketing exploratoire et stratégique ).


L'écoute du terrain, ce que chaque soignant fait mieux que tout un chacun (où tout du moins devrait le faire) lui fait identifier deux problèmes mal desservis :


- Comment organiser la location d’appareils de rééducation au domicile du patient ?


- Comment apporter de façon itinérante les soins paramédicaux et médicaux que les « déserts médicaux » requièrent actuellement, à la manière des services de proximité que mettent à disposition les « Comptoirs de campagne » créés par V.Hills diplômée EM-Lyon enseignement Executive MBA[4])?


De nombreux axes de développement tout au long desquels la capacité d’écoute d’autrui de Vincent Chadier et ses aptitudes à l’organisation au service de l’intérêt général vont se rendre décisives.

[1] Le terme quinquadolescent a déjà été conçu et utilisé et ne n’évoque pas à la grande sagesse de Vincent Chadier, on crée pour cette raison ce néologisme plus adapté. Que les puristes nous pardonnent.


[2] Soignantrepreneur émérite, dont vous pouvez découvrir la trajectoire sur soignantrepreneurs.com


[3] La disruption : « ouverture brusque d’un circuit électrique »…bouleversement d’un marché sur lequel les positions sont établies, avec une stratégie inédite : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Disruption_(économie)


[4] Diplôme délivré par l’école de management de Lyon, qui vise à transformer les managers en leaders disruptifs de demain : vaste programme dont j’ai pu bénéficier. Il parait que cela ouvre des portes insoupçonnées : nous le dirons comme cela.

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