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Fadi Jamal M.D Ph.D, citoyen Français (du Monde)

Dernière mise à jour : 12 mai 2021





Fadi Jamal est français depuis longtemps et parle parfaitement la langue, bien mieux que la plupart d’entre nous, couramment l’arabe et avec un niveau d’anglais "fluent". Il a aussi d'autres cordes linguistiques à son arc...


Ainsi la pensée classique voudrait nous faire dire que Fadi est citoyen du monde.


Est-ce vraiment le cas?


Il n’oubliera jamais son enfance et son adolescence sur la terre du Liban, plus précisément dans la plaine de la Bekaa mais la famille Jamal n’a pas toujours vécu aussi librement qu’un citoyen du monde puisse le faire. Il n’a pas toujours eu la liberté d’aller et de venir à une époque où la plaine de la Bekaa était sous l’influence syrienne elle-même dans l’orbite soviétique.


Car Fadi pense et rêve en russe, c’est sa langue natale, c’est la langue qu’il parlait et parle encore en famille au Liban, puisque ses parents se sont rencontrés dans ce qui est aujourd’hui l’Ukraine est ce qui était alors l’Union soviétique.


Remontons le temps de quelques 50 à 60 ans en arrière à une époque où le niveau de vie au Liban ne permettait pas toujours de faire des études supérieures en Occident. À une époque où les Libanais d’origine changeaient de continent pour aller gagner leur vie et faire vivre leur famille à distance. Son grand-père fût en effet amené à gagner le Venezuela pour y travailler suite à la ruine d’un arrière grand père propriétaire terrien trop prodigue, sécurisant les flux financiers grâce à la cohésion et la confiance mutuelle de la communauté libanaise tout autour du globe.


Son père put alors partir pour Kiev afin d’y faire des études de médecin…peine perdue : les conseillers soviétiques le découragèrent et le mirent alors sur la voie de l’ingénierie aéronautique, industrie d’avenir.


Dès lors sa mère ne pouvait être alors que russe. Et elle a ainsi naturellement adopté comme patrie le Liban.


Polyglotte, multiculturel Fadi se voit et se déclare potentiellement tenté par la voie de l’ interprétariat auprès de ses parents et mûrit lentement sa décision de s’engager sur la voie médicale, sans véritable vocation au sacerdoce.

C’est une voie qui correspond mieux à sa vision de l’excellence universitaire, dans un cadre à la fois technique mais aussi humaniste.


Son esprit analytique et perfectionniste, son caractère aventureux lui suggèrent d’aller apprendre la médecine sur le territoire français dans le cadre d’accord entre communautés religieuses françaises et libanaises. Ces accords sont sous tendus par un personnage hors norme, qui favorisait alors la mobilité des jeunes libanais les plus brillants : Mr Jacques DE MONTCHAMP qu’il reconnaît de grande influence sur sa personnalité.


Fadi va donc passer de longues années loin de chez lui, à une époque où les communications n’étaient pas digitales. Il lui arrivait, chose commune pour un étudiant d’origine levantine, de ne rentrer qu’une fois l’an dans son environnement familial : il est ainsi accueilli pendant ses années universitaires par successivement 2 familles le reconnaissant comme un des leurs : il en garde depuis des liens fraternels avec elles.


Ne pas rentrer à la maison, vivre en expatrié forge un moral d’acier.


Il y avait des contraintes à voyager, à prendre l’avion en titulaire d’un passeport libanais et soviétique à une époque où l’agitation terroriste et la guerre froide perturbaient les échanges internationaux et notamment avec le territoire français (triste souvenir de l'attentat de la rue des Rosiers perpétrés par des groupes terroristes basés au Liban et sous influence syrienne).


Puis la french way of life le change à petit feu.


Les individus lui sont progressivement perçus comme apportant des opportunités plus ou moins favorables Ils ne sont progressivement plus évalués de manière binaire comme ami ou ennemi, stigmate de l’état de guerre permanent du Liban durant les années 70-80 et du début des années 90.


La réussite est vite là, au sein du cursus médical, le choix de la spécialité cardiologique se dessinant, son père espère le voir chirurgien.


Une scène familiale inoubliable:


– « apa j’ai réussi le concours de l’internat : je vais apprendre la cardiologie » – « Mon fils c’est merveilleux, tu veux être chirurgien cardiaque ? C’est merveilleux, je suis fier de toi » – « Papa, je ne veux pas être chirurgien, on soigne très bien les cœurs sans tous les ouvrir » – « Aaaargh ».


Une voie hospitalière se dessine alors, une grande accointance avec Geneviève Derumeaux et Michel Ovize est à l’origine des travaux de recherche en échographie cardiaque ce qui correspond bien aux aspirations d’ingénierie du cardiologue en formation.

Le point d’orgue du parcours universitaire se concentre en un séjour en Belgique (Leuven) pendant 2 ans chez un vrai leader et un véritable manager le Pr George SUTHERLAND.


Retour à l’hôpital cardiologique de Lyon avec recherche d’une nouvelle voie concrétisée par un MBA à l’école de management de Lyon, pour sortir du cénacle médical et dégager des opportunités d'innovation.


Après des contacts avancés pour un job dans l’industrie de l’échographie cardiaque (General Electric), direction la Clinique du Tonkin, remplacements dans ce qui est déjà la plus grosse structure de cardiologie privée de Lyon, en parallèle de sa formation managériale ce qui impose des contraintes organisationnelles hors du commun.


Et très vite au sein des pôles cardiologie interventionnelle, rythmologie et cardiologie lourde liée à une grosse activité de chirurgie cardiaque à la Clinique du Tonkin (aujourd’hui Médipôle), il identifie un besoin d’organisation d’une activité déjà intense (délais d’attente long dans une structure de soins cardiologique -spécialité critique s’il en est- avec l’idée d’optimiser les moyens pour donner un accès rapide et organiser le parcours de soins des patients).


C’est la naissance d’IZYCARDIO qu’à terme Fadi développe dans le cadre d’une structure dédiée : le cabinet Modèle CARDIOPARC, récemment inauguré et géré par une équipe déjà soudée.


Il a pris le risque d’exercer dans une structure conforme à sa vision de la cardiologie de demain : répondant rapidement à une demande identifiée, de manière intégrée avec forte délégation de tâches et un dossier patient numérique innovant intégrant des algorithmes d’aide à la décision.


Voici le concept IZYCARDIO by Fadi Jamal : Levée de fonds de série A courant 2020

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